Notre savoir-faire
Récolte
De nombreuses céréales peuvent entrer dans la composition du whisky. Néanmoins, c’est l’orge qui lui confère sa plus grande richesse aromatique. Les grains d’orge récoltés passent par une étape de maltage, c’est-à-dire qu’ils sont humidifiés pendant quelques jours puis étalés pour leur permettre de commencer à germer. La germination entamée, elle est aussitôt arrêtée par séchage de l’orge maltée dans un four pendant une trentaine d’heures. L’orge est ensuite passée au moulin afin d’être grossièrement réduite dans une poudre appelée « grist », puis mélangée avec de l’eau et chauffée afin de donner une pâte : la « maische ». Lorsque cette dernière est filtrée puis refroidie on obtient le moût, auquel on ajoute des levures qui vont transformer le sucre qu’il contient en alcool.
LA DISTILLATION
La préparation obtenue est alors distillée deux fois dans un alambic en cuivre traditionnel.
UN ALAMBIC DE BONNE COMPOSITION
Comme pour le cognac, les « têtes », c’est-à-dire les tout premiers litres à s’écouler, et les « queues », les derniers litres, ne sont volontairement pas conservées durant l’étape de la « coupe » réalisée par le distillateur. Seul le cœur est retenu pour être mis en fûts.
Art du vieillissement
Si les étapes précédentes jouent bien évidemment un rôle clé pour la définition des caractéristiques du futur whisky, c’est bien durant le vieillissement en fûts de chêne pour une durée minimale de 3 ans, sous l’influence de l’environnement du chai et du climat, que se déterminent l’intensité et la complexité de la palette aromatique ainsi que la couleur et les nuances de la robe, du doré pâle à l’ambré brun. Enfin, le distillat est réduit ou non en fonction du degré d’alcool voulu et mis en bouteille.